Pour un réel dialogue social
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Pour défendre le personnel il est nécessaire d’améliorer les conditions du dialogue social.
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Le dialogue social au Parlement Européen (PE) est régit par un accord cadre datant de 1990 qui ne favorise pas ce dit dialogue social avec les Organisations Syndicales et Professionnelles (OSP).
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En lieu et place d’un dialogue social structuré comportant plusieurs étapes (au niveau des directeurs, puis des directeurs généraux voir avec le vice-président du PE chargé des ressources humaines), seul le comité du personnel est consulté, ses avis n’étant pas forcément pris en considération.
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Par ailleurs, les OSP sont regroupées au sein d’une instance inter-syndicale (le COMI) présidée par un syndicat de la majorité syndicale qui ne garantit pas le pluralisme syndical et ne reflète pas le vote des électeurs. Les attributions du COMI sont mal définies et son rôle est très faible.
Dans ce contexte peu constructif, nous avons initié récemment un autre paradigme du dialogue social où suite au lancement d’un appel à la grève lancé par notre syndicat avec deux autres organisations pour soutenir les interprètes, un véritable dialogue social s’est instauré entre l’Administration et ces OSP avec le soutien de la délégation des interprètes et la participation en tant qu’observateur du comité du personnel. Ce dialogue social a donné lieu à plusieurs réunions qui ont permis d’arriver à une situation favorable au personnel interprètes et aussi à la bonne marche de l’institution.
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Cet exemple illustre l’efficacité de ce type de dialogue social et c’est pour cela que notre organisation demande l’actualisation de l’accord cadre pour aboutir à un modèle qui est plus efficace pour la défense du personnel.