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Logement, déplacements et accessibilité du lieu de travail

De plus en plus de Luxembourgeois quittent le pays et les trois quarts d'entre eux vivent dans l'un des trois pays voisins, l'Allemagne, la France ou la Belgique. Pour une grande majorité d'entre eux, ils travaillent encore au Luxembourg. C'est ce qu'affirme l'Institut national de la statistique et des études économiques du Grand-Duché dans une étude récente sur la population au Grand-Duché. Les prix élevés de l'immobilier sont une des raisons.

C’est aussi la réalité pour le personnel des Institutions européennes.

La localisation du Luxembourg pose des problèmes en tant que site de l'UE, rendant son attractivité moins grande qu’ailleurs.

Nous voyons dans une indemnité de logement une piste favorable pour le personnel affecté au Luxembourg.  Cette indemnité représenterait un montant fixe de l’ordre de 650 EUR, pour toutes et tous.  Elle serait une base solidaire applicable sans pour autant exposer le personnel à une réouverture du Statut et ni être l’occasion de malmener des droits acquis.

Le saviez-vous : Le Luxembourg joue un rôle spécial de référence tout comme Bruxelles en tant que sièges principaux et d’origine de la plupart des institutions. De ce fait, aucun coefficient correcteur n'est appliqué au Luxembourg et en Belgique (art. 64 du Statut).

Toute modification de cette disposition, que ce soit en ce qui concerne le rôle de siège ou l’application d’un coefficient correcteur, implique la modification du Statut.  En revanche l’introduction d’une indemnité est du ressort de l’AIPN.

Rappelons-nous :

 

La réouverture du Statut en 2004 a été l’occasion :

 

  • D’introduire des grades d’entrée de plus bas niveaux

  • De diminuer le taux d’accumulation de la retraite

  • De reconduire et doubler le niveau du prélèvement exceptionnel

  • De diminuer un certain nombre d’allocations

  • De supprimer les coefficients correcteurs « capital » par rapport aux coefficients correcteurs « pays » sauvegardés mais d’un niveau inférieur

  • etc

 

Sous prétexte que la méthode d’adaptation des salaires et pensions expirait (notez que depuis sa reconduction est automatique), la réouverture du Statut en 2014 a été l’occasion :

 

  • De baisser encore une fois le taux d’accumulation de la retraite

  • D’augmenter le prélèvement de crise

  • D’entraver les compensations obtenues avec la réforme de 2004 puisque l’accès aux grades supérieurs à AST 9 et AD 12 est fortement limité

  • De limiter les compensations liées aux voyages annuels vers le lieu d’origine

  • etc

 

 

Dans la perspective d’une réouverture du Statut, les enjeux seraient par exemple :

 

  • Le taux d’accumulation des retraites

  • La période de référence pour le calcul de la pension au-delà de la dernière année

  • La méthode d’adaptation des pensions

  • Le niveau du prélèvement additionnel spécial de 6,5% (de « crise ») serait accru

  • Le nombre de promotions possibles et la moyenne de séniorité dans le grade seraient réduits

  • Les 16% d’expatriation verraient leur durée d’application fortement diminuée

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